Est-ce que les Français seraient de moins en moins dupes sur le sujet de la destruction de nos acquis sociaux ? Au vu des nombreuses manifestations qui pullulent dans notre pays, certains se demandent encore « mais pourquoi les grèves », « ils n’arrêtent pas de se plaindre », etc. Les mêmes qui ne comprennent rien aux gilets jaunes vont finir par comprendre la situation un jour prochain. N’avez-vous pas remarqué que le coût de la vie est de plus en plus élevé ? Non, ne regardez pas les taux d’inflation qui ne veulent rien dire… Je parle des prix réels, pas ceux du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, qui a soutenu sans rire que l’instauration de l’euro avait augmenté le pouvoir d’achat des Français de 20 % depuis sa création en 1999 jusqu’en 2018. Ce serait oublier que l’inflation réelle est bien plus élevée que celle officiellement établie et communiquée par l’INSEE. En effet, certains indices d’inflations communiqués excluent d’emblée dans leurs calculs l’immobilier, le tabac, l'alcool, les carburants, les travaux, les crédits à la consommation et même les impôts ! Même en se rémunérant avec un rendement brut (livret A, actions, immobilier locatif…), la fiscalité et l’inflation réelle réduisent le rendement net à zéro en cas de chance et en négatif en général. L’inflation fait à la fois monter les prix et dévaluer la valeur de la monnaie. S’il s’avère que la quasi-totalité des placements et des rendements sont nuls avec l’inflation réelle, l’État n’a effectivement pas intérêt à communiquer les choses sous cet angle. Les métaux précieux or et argent constituent un palliatif à ces phénomènes. À l’international, l’incertitude, voire la peur, est le moteur de la croissance de l’or en tant que valeur refuge. Les conséquences de la guerre commerciale sino-américaine sur la croissance mondiale, les tensions géopolitiques dans le Golfe persique, le Brexit, l’Allemagne en récession, les taux d’intérêt réels négatifs, le taux américain à 10 ans sous le taux d’inflation… Tous ces évènements sont une véritable aubaine pour les acheteurs d’or. Effectivement, l’aspect le plus négatif du métal jaune, le fait qu’il n’apporte aucun rendement à court terme, devient soudain un actif bénéfique quand les valeurs refuges concurrentes comme les obligations ont des rendements négatifs. Même si les traders récupèrent une plus-value en pariant à la baisse dans leurs transactions, ce processus étrange, car inversé, laisse penser que les moteurs de la hausse de l’or ne devraient pas s’enrayer de sitôt. Au mieux, la croissance faible et les taux d’intérêt bas sont partis pour durer en 2020 jusqu’à une transition douce du système économique et au pire, une crise économique et financière interviendra prochainement. Comprendre la domination juridique de la Banque Les qualités de l'or Le métal jaune a prouvé depuis des décennies son extraordinaire capacité à résister aux principales crises économiques en conservant sa valeur intrinsèque. C’est dû à deux atouts importants de l’or : sa rareté et sa stabilité. Ces facteurs sont attrayants en période de déséquilibre pour les investisseurs. Je parle ici d’or physique bien entendu et non d’or financier échangé sous différentes formes sur les marchés financiers. Les métaux précieux sont la seule classe d’actifs sans risque de contrepartie quand on en a la possession matérielle contrairement au dollar, à l’euro, à un compte en banque, à une action ou encore à une assurance vie dans lesquels la perte de confiance est chronique. L’or et l’argent conserveront toujours une certaine valeur intrinsèque due à leur rareté, à l’impossibilité de les créer à partir de rien et à leur qualité de monnaie historique de l’humanité depuis des milliers d’années. Si l’or revendique un cours confortable, c’est tout simplement parce qu’il est un actif de sécurité. Contrairement à un actif boursier, l’or concret est la garantie de détenir un actif tangible en dehors des circuits financier et bancaire, et donc en totale indépendance. L’or pour tous ? Début 2019, l’or était la quatrième solution d’épargne privilégiée des Français après la pierre, l’assurance-vie et le dépôt d’argent selon Capital. Les Français seraient les champions mondiaux de la détention d’or avec 16 % de la population qui déclaraient en posséder ou en avoir possédé sous forme de pièces et lingots. Les particuliers français détiennent actuellement 3 000 tonnes d’or (pour un potentiel d’environ 105 Md €). Plus intéressant, le phénomène concerne toutes les catégories sociales : les ouvriers (13 %), les employés (17 %) et les cadres (20 %). L’or est la meilleure épargne au monde tout simplement parce qu’il conserve sa valeur dans le temps long indépendamment des fluctuations conjoncturelles. Ceci en fait un bien à la fois rare, précieux et cher. Lorsque les économies mondiales tremblent, l’or et l’argent prospèrent. Nos économies personnelles sont bien plus en sécurité et même plus rentables ailleurs que sur un livret A ou que sur une assurance vie. Les métaux or et argent font partie des meilleures solutions alternatives. Ils combinent à la fois la sécurité à long terme de l’assurance-vie et la possibilité de réaliser une plus-value en cas de crise financière, ou même dans un scénario de continuation de la politique de planche à billets et de taux négatifs des banques centrales. N’oubliez pas que l’or est par exemple bien moins surévalué que l’immobilier, surtout en France, et je ne parle même pas de l’argent métal. Ce sont des placements à la fois plus accessibles pour toutes les bourses (particulièrement dans le cas de l’argent métal) et plus sûres avec des méthodes d’investissement appropriées. Alan Greenspan, ancien président de la Réserve fédérale, la banque centrale des États-Unis, conseillait déjà en 2014 dans son dernier livre de détenir de l’or pour se protéger de la crise. Il soutient que l’or est une monnaie et même LA monnaie de référence. Aucune devise fiduciaire, même le dollar ne peut l’égaler. L’or et l’argent sont acceptés de tout temps et en tout lieu sur le globe sans garantie supplémentaire. Comprendre la nécessité du retour à l'étalon-or Nous arrivons au bout d’un cycle À votre avis, pourquoi les banques centrales investissent massivement dans un actif à part pour un rendement futur ? Elles se préparent tout simplement à la prochaine transition économique ou à la prochaine crise qui va attaquer directement la valeur de nos devises euro, dollar, etc. Acheter de l’or et de l’argent, c’est préparer en quelque sorte le monde de demain (c’est ce que j’explique dans mon livre), car la situation ne peut pas s’améliorer sans une grande crise ou une grande guerre pour faire un reset économique et financier, c’est aussi simple que cela. L’autre scénario est la continuité de la transition douce qui consiste à détruire lentement mais sûrement tout protectionnisme et acquis sociaux. Bref, on n’est pas prêt d’arrêter de sortir dans les rues. Franck Pengam, le 7 décembre 2019. Suivez ma newsletter avec beaucoup d’informations à venir prochainement. Vous recevrez en cadeau 27 pages du livre : « Géopolitique de l’or : le métal jaune au cœur du système international ».
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L’or monte pendant que le reste se fragilise En 10 ans, la demande mondiale en or a été multipliée par sept. Fin septembre 2019, un record mondial d’achat d’or a été atteint (35 tonnes). Le dernier record remontait à 2012, date à laquelle on pensait que l’euro pouvait éclater à n’importe quel instant en raison de l’impuissance de la BCE, qui a réussi à repousser la chute de l’euro avec la politique monétaire non conventionnelle d’assouplissement quantitatif (appelée planche à billets ou quantitative easing). C’est exactement le même scénario aujourd’hui, sauf que les leviers connexes commencent à faiblir. D’abord politiquement, avec la Hongrie, la Pologne et les pays de l’Est hostiles à la politique de Bruxelles. Puis économiquement, car de plus en plus de pays deviennent hostiles à l’euro. Le gouverneur de la Banque centrale de Hongrie a même lancé une bombe début novembre 2019 dans le plus grand journal financier du monde (Financial Times) en affirmant ni plus ni moins que « nous devons admettre que l’euro a été une erreur ». L’Italie surendettée approuve en cachette pendant que la récession allemande déroute totalement les leaders de l’euro. Rajoutons à cela le manque à gagner du Brexit (environ 10 Md €/an en moins pour l’UE), les tensions sociales qui s’accroissent (manifestations gilets jaunes ou non) et nous avons une conjoncture favorable aux métaux précieux. L’or est… rentable ! D’ailleurs sur 20 ans le meilleur placement a été l’or, quelqu’un vous l’avait dit ? Voici les rendements totaux de ces 20 dernières années selon Charlie Bilello, ancien analyste de hedge fund : _Rendements des actions internationales : + 110 % _Rendements des actions américaines (S&P 500) : + 221 % _Rendements des obligations américaines à long terme : + 329 % _Rendement de l’or : + 365 % Étonnant pour un métal qui ne sert objectivement à rien. Qu’est-ce que cela veut dire de l’état de l’économie ? Qu’est-ce que cela veut dire par rapport à tout le baratin de la finance internationale ? Je vous laisse en juger. L’or est une des meilleures épargnes Depuis sa création, le livret A est passé d’un taux de 8,5 % à 0,75 %. Sur les 20 dernières années, l’or a donc affiché une meilleure performance que le livret A : 100 € investis dans le livret A début 1999 vaudraient 150,39 € aujourd’hui, alors que 100 € investis dans l’or vaudraient aujourd’hui 507,38 €. Sachant que le livret A passe à 0,50 % en février 2020, une baisse inévitable dans un contexte de taux bas, acheter de l’or revient à prendre moins de risque que de laisser son épargne en banque. Ceci confirme nos propos de l’article précédent sur la débancarisation. Quant à la fin du cash, elle n’est pas pour demain, tout comme l’avènement des cryptomonnaies. Il manque encore une bonne dizaine d’années avant que ces fruits ne soient mûrs. Les banques centrales n’achètent pas du bitcoin, mais massivement de l’or, car c’est 5 000 ans d’histoire de l’or qui font face à 10 ans de bitcoin. En cette période d’instabilité voire de crise, les banques centrales achètent la valeur de référence qu’elles n’ont pas les moyens de fabriquer. Ces mêmes banques n’ont aucun intérêt à voir la disparition des espèces qu’elles contrôlent, contrairement aux oligopoles des systèmes de paiement virtuel MasterCard ou autre Visa par exemple. Il y a donc trois raisons d’acheter de l’or : il est une valeur refuge durable, reconnue et acceptée dans le monde entier, les banques centrales se l’arrachent depuis des années et encore actuellement et les besoins à moyen et long terme seront supérieurs à l’offre (j’y reviendrai dans un article sur l’offre et la demande d’or). En règle générale, les cycles de hausse de l’or durent en moyenne six ans et les cycles de baisse moins de quatre ans. Nous sommes actuellement dans une période inédite de l’humanité, tant sur le plan économique, politique, technologique et démographique. Mais si nous nous en tenons aux cycles, il resterait trois ans pour investir sachant que la hausse a débuté en 2016 et que les fins de cycle sont plutôt fructueuses pour l’or. Dans tous les cas, il s’agira de surveiller ce marché précisément et sous tous les angles pour en saisir plus précisément les aspects, ce que je m’engage dorénavant à faire. Franck Pengam, le 30 novembre 2019. Pour savoir exactement comment investir, où et dans quels actifs précis avec les meilleurs prix, suivez ma newsletter, beaucoup d’informations sont à venir prochainement. Vous recevrez en CADEAU 27 pages du livre : « Géopolitique de l’or : le métal jaune au cœur du système international ». Sortie du livre Géopolitique de l'Or : Le métal jaune au cœur du système international de Franck PENGAM, le 27 novembre 2019. TABLE DES MATIERES INTRODUCTION I) LA POLITIQUE DES BANQUES CENTRALES VIS-A-VIS DE L’OR A) Les deux réglementations majeures de l’année 2019 B) Que font les banques centrales européennes avec l’or ? C) L’or français et JPMorgan Chase D) La politique de l’or de la Chine et de la Russie E) Le reste du monde et l’hégémonie économique de demain II) L’OR POUR L’INDÉPENDANCE NATIONALE A) Pourquoi les nations stockent-elles leur or à l’étranger ? B) Le Venezuela, l’or et les sanctions internationales C) Le double bénéfice de l’or pour la Turquie et l’Iran III) L’OR POUR DÉDOLLARISER LE MONDE ? A) L’or est rentable B) Quel lien entre l’or et le dollar C) L’or contre l’hégémonie du dollar ? D) Dédollarisation et redollarisation IV) UNE CRYPTO-OR POUR LES GOUVERNER TOUS A) Un dollar-or contrôlé par les États-Unis ou une cryptomonnaie-or gérée par le FMI B) Les alternatives de cryptomonnaies-or étatiques C) Les cryptomonnaies-or privées V) L’ÉTALON-OR POUR STABILISER LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL A) L’intérêt du standard-or B) Le fonctionnement de l’étalon-or historique C) Les conséquences des expérimentations monétaires D) L’étalon-or international de demain E) L’étalon-or pour prévenir les crises F) L’or pour mettre fin à la dette VI) LA PRODUCTION D’OR DANS LE MONDE A) Les mines d’or B) Où en est la production d’or mondiale C) Le « Peak Gold », fantasme ou réalité ? VII) QUELLE DEMANDE D’OR DANS LE MONDE A) Une demande d’or puissante : la bijouterie B) Les avantages de l’or pour l’industrie C) L’or d’investissement VIII) QUELQUES PRÉDICTIONS SUR L’OR CONCLUSION 108 pages RECEVEZ LE PREMIER CHAPITRE OFFERT :
https://geopolitique-profonde.systeme.io/e-book-or-metaux-precieux L’intérêt de la géopolitique de l’or Lorsqu’un événement géopolitique a lieu, il a souvent une influence sur le cours de l'or. La surprise, l’absence de scénario clair en plus du risque d’effondrement économique sont les facteurs clefs qui influencent le métal jaune. Il est connu qu’il existe un facteur psychologique lié à la valeur de l’or. Alors que le prix du métal historique a tendance à baisser quand l’économie va bien, il a tendance inversement à augmenter proportionnellement en période de peur ou de troubles géopolitiques et quand la confiance envers les gouvernements et dans les banques diminue. C’est pour ces raisons que l’or est un baromètre important pour jauger l’état psychologique et réel de l’économie et de la politique mondiales. À votre avis, allons-nous vers une amélioration de la situation générale ? La monnaie la plus ancienne, la plus universelle et la plus réputée du monde nous donne des indications. Les phénomènes conjoncturels ne présagent rien de bon, du Brexit à la guerre des devises USA/Chine, de l’Italie qui nargue l’euro à l’Allemagne en récession, des États qui créent des liquidités pour financer à perte des entreprises insolvables et j'en passe. Nous sommes en outre face à une transition économique de fond, à cause d’une démographie radicalement inédite dans les années à venir (mes vidéos sur le sujet ici et ici), d’une crise de solvabilité (états et entreprises surendettées) et de la fin possible de l’abondance du pétrole et la perte de puissance du dollar qui lui est lié. Le Brexit peut-il avoir un impact sur le marché de l’or ? Le cas du Brexit et la situation des métaux précieux sont intimement liés. La London Bullion Market Association (LBMA) détermine le prix de l’or pour les quatre marchés mondiaux (Londres, Zurich, Tokyo et New York). Environ 90 % du négoce mondial d’or passe par la LBMA, c’est dire le poids de cette institution. La LBMA est le plus grand marché mondial de négoce d’or et d’argent physique. Il est supervisé en grande partie par la Banque d’Angleterre qui a appelé récemment à la fin du dollar et à une nouvelle monnaie internationale gérée par le FMI (cf. e-book pour plus de détails). Différentes parties interviennent dans la détermination des prix de ce marché opaque. La plupart des membres sont des grandes banques internationales, des courtiers en lingots, ou encore des raffineurs. Voyez comment le Royaume-Uni se prépare au Brexit et surtout à la récession mondiale en cours en important massivement de l’or : Les importations britanniques d’or en juillet 2019. Effectivement, une étude sur les différentes crises depuis 50 ans parue dans The Alchimist (une publication mensuelle de la LBMA) a conclu récemment que l’or est le refuge ultime en cas de récession. Comme l’énonce justement Laurent Schwartz, spécialiste de l’or investissement et de l’expertise de bijoux, n’oubliez pas que « lors des 6 dernières récessions américaines, l’or a progressé en moyenne de plus de 20 % ». Actuellement, l’économie américaine n’est pas encore entrée en récession. Que se passera-t-il sur les cours de l’or et de l’argent avec le Brexit vu que Londres est la place dominante du marché ? L’offre et la demande d’or et d’argent Il n’y a actuellement pas assez d’or et encore moins d’argent pour retourner au niveau de thésaurisation historique. Il va y avoir un manque d’offre de métaux face à une demande grandissante avec un potentiel d’explosion de cette demande en cas de bouleversement politique et financier. La production d’or physique déclinait encore il y a peu tout comme la production d’argent faute d’investissement à cause des cours de métaux bas. Or, tout ce qui est rare est cher et particulièrement quand la demande est supérieure à l’offre. Les investissements miniers sont relancés, mais les résultats tangibles ne seront visibles qu’à moyen/long terme. L’or et l’argent métal sont des ressources limitées. Pour l’illustrer dans le cas de l’or, l’extraction et la production totale du métal depuis les débuts de l’humanité remplit un cube d’environ 21 mètres d’arête à peine, soit environ 187 200 tonnes, selon Jean-François Faure, PDG d’AuCoffre.com. Ceci représentent environ 77 % des réserves mondiales exploitables. Volume d'or selon les chiffres de 2011. Certains postulent carrément un Peak Gold (pic de production d’or) d’ici une dizaine d’années, c’est-à-dire le déclin de la production d’or à cause de l’absence de découvertes majeures et de l’épuisement des gisements. Nous verrons si cette thèse est valide ou non par la suite. Dans tous les cas, même si l’on découvre prochainement des mines avec une forte possibilité d’exploitation, il faut environ 15 à 20 ans de patience entre la découverte de gisements et le début de l’exploitation d’une mine aurifère. C’est le délai nécessaire aux processus d’études, d’autorisations, d’investissement et d’exploitation. C’est une excellente nouvelle pour les investisseurs de métaux précieux. La pénurie de ces deux métaux est avérée sur le très long terme bien entendu puisque les ressources naturelles s’épuisent et que les sociétés minières en extraient de moins en moins à des coûts toujours plus prohibitifs. Les grandes sociétés du secteur cherchent en effet des mines de classe mondiale justifiant les coûts d’exploitation. Seule l’augmentation des cours relance les investissements et c’est exactement ce qu’il se passe actuellement pour l’or. Que l’extraction minière de l’or à grande échelle prenne fin avec un Peak Gold ou non, l’or et l’argent métal se renforceront inévitablement en tant que valeur refuge ce qui alimentera à la hausse leurs cours. L’industrie minière n’a tout simplement pas la capacité d’accroître sa production rapidement pour répondre à la demande mondiale croissante et même des prix plus élevés ne le permettraient pas. Si la demande explose, les prix feront de même également. Dans ce cas-là, vous pourrez faire le choix entre conserver vos métaux bien au chaud ou les vendre à n’importe quel comptoir qui sera très heureux de payer pour obtenir vos précieux biens. Grâce à l’analyse géopolitique des mouvements de l’industrie, des banques centrales et des banques privées, combinée à l’analyse technique des cours, il est possible d’avoir de la visibilité et les moyens de se positionner sur les métaux pour essayer de dégager une plus-value à moyen terme. C’est ce que je vous propose en suivant ma newsletter où beaucoup informations seront à venir prochainement. Franck Pengam, le 23 novembre 2019. Recevez ici 26 pages du livre : « Géopolitique de l’or : le métal jaune au cœur du système international ». Se débancariser ne veut pas dire sortir simplement son argent de la banque. Il s’agit d’adopter une logique rationnelle en fonction des éléments de la conjoncture actuelle. Il faut combiner la prévoyance de la femme ou de l’homme consciencieux et la logique froide de diversification des risques de l’investisseur. Les banques françaises sont pourries jusqu’à la moelle avec leurs 124 Md € de créances « douteuses ». Vous savez, ce genre de prêts non remboursables qui ont provoqué la crise de 2008. La sémantique étant importante pour comprendre le sens des choses, je préférerais utiliser le terme de créances suspectes pour bien souligner l’insolvabilité et la probabilité de défaut de dette. Nous avons vu à quoi tout cela même dans l’article précédent. De nombreuses banques peuvent faire faillite : votre argent n’est donc pas en sécurité sur votre compte bancaire. Une banque sur trois dans le monde pourrait disparaitre, selon le cabinet de conseil international McKinsey. Plus de 40 % des banques menacées de disparition sont localisées dans les pays développés d’Asie et 37 % se trouvent en Europe de l’Ouest. Sur un échantillon de 1 000 banques, la grande majorité (80 %) n’est pas rentable et perd de l’argent. Combien de temps cela peut-il durer ? J’avais déjà parlé du fiasco de l’euro et des risques bancaires dans un article en quatre parties qui a été visité près de 190 000 fois. Autre raison pour laquelle vous ne devez pas laisser votre argent dans les banques concerne l’évolution du cours de leurs actions entre 2007 et 2019 : Des banques sont même passées en taux d’intérêt négatif depuis quelques années. Imaginez un taux négatif de -10 % : pour l’épargne, cela signifie que si vous avez 10 000 € à la banque, l’année suivante vous n’en aurez que 9 000 € et l’année d’après ensuite 8 100 € (-10 % de 9000 €), etc. Pour le crédit, si vous empruntez 10 000 € sur 10 ans, c’est la banque qui vous verse les intérêts pendant 10 ans ce qui vous fera gagner 10 000 € gratuitement à la fin en plus des 10 000 € empruntés. Nous sommes donc dans un modèle inédit : les banques puisent dans l’épargne pour payer les emprunteurs qui sont en premier lieu les États et les investisseurs. Encore aujourd’hui, l’or et l’argent peuvent protéger nos patrimoines quand les banques ne le peuvent plus ce qui est clairement le cas. Il faut donc se débancariser d’urgence ET se démonétiser, c’est-à-dire investir dans des actifs physiques qui ne dépendent pas du système économique et financier. Autrement dit, il est nécessaire de sortir la majorité de son épargne de la banque (pas tout) dans un but précis d’investissement sûr dans des actifs refuges et/ou dans un investissement rentable. Si je puis me permettre, je pense qu’il est possible de faire d’une pierre deux coups plutôt que de courir le risque de vous faire bloquer ou voler votre argent en cas de crise. Le grand reset monétaire a déjà commencé : voici en jaune la détention mondiale d’or et en vert la détention mondiale d’actions. La pieuvre bancaire Goldman Sachs (« la banque qui dirige le monde ») considère que les marchés sont à très haut risque. La Réserve fédérale américaine (FED) a récemment injecté des dizaines de milliards de dollars sur les marchés financiers et la Banque centrale européenne a également repris son programme d’assouplissement quantitatif (Quantitative easing ou QE), c’est-à-dire la planche à billets, pour financer non pas l’économie, mais la finance. De plus en plus d’observateurs officiels et alternatifs tirent la sonnette d’alarme. Il est urgent d’agir maintenant avant que l’Union européenne et l’État ne fassent passer des lois contraignantes Les gouvernements contrôlent de plus en plus ceux qui veulent investir dans l’or. Différentes lois restrictives comment à passer depuis quelques années en Belgique, en Allemagne… pour mieux contrôler les acheteurs et les vendeurs de métaux. Plus on avancera dans le temps, plus les contrôles des flux or/argent, et les contrôles tout court, vont s’accroitre et se renforcer. Il est de plus en plus évident que les administrations fiscales françaises et européennes vont progressivement légiférer pour contrôler ce marché des métaux qui leur échappent fondamentalement. C’est un des points cruciaux que nous souhaitons souligner et approfondir : les métaux sont à la fois un outil d’émancipation bancaire et un moyen d’émancipation politique. Investir dans l’or et l’argent n’est pas taxé s’il s’agit de métaux d’investissement. Pas de TVA à l’achat ! Il vaut donc mieux se dépêcher d’acquérir des métaux avant que l’État ne mette le grappin sur le filon. Qui plus est, l’or ne subit pas d’imposition au cours de sa détention, alors que tous les autres moyens d’épargne le sont, en étant touchés par l’inflation/déflation, les taux négatifs et la récession. Dans la conjoncture actuelle, le meilleur moyen de gagner de l’argent, c’est déjà commencer par ne pas en perdre. Franck Pengam, le 17 novembre 2019. Pour savoir exactement comment investir, où et dans quels actifs précis avec les meilleurs prix, suivez ma newsletter avec beaucoup d’informations à venir prochainement. Vous recevrez en cadeau 23 pages du livre : « Géopolitique de l’or : le métal jaune au cœur du système international ». Cliquez sur l'image pour recevoir 23 pages du livre
« Encore un prophète de malheur, ça fait 10 ans qu’on nous parle de crise ». C’est vrai. Mais quelle est la différence entre une crise et une récession ? Quelle est la conséquence réelle sur votre condition individuelle ? Vous pensez peut-être que vous ne serez pas impactés par des biens et des services de plus en plus chers ? Par des moyens de transport saturés et inefficaces ? Par des impôts directs et indirects de plus en plus élevés ? Vous avez remarqué que les prévisions de croissance sont quasi nulles. Cela fait des décennies que l’économie hétérodoxe a donné les clefs de compréhension d’une croissance limitée dans un monde fini. Ce paradigme décroissant n’est pas adapté à tout le monde, personnellement si je stagne je risque de vite m’ennuyer, mais l’idée aurait quand même dû être prise plus au sérieux pour anticiper et créer les outils permettant de mieux adapter l’économie aux phénomènes actuels, mais passons. Dans ce contexte de récession au mieux et de crise financière au pire, il n’existe plus aucun moyen de préserver nos épargnes de la dangereuse inflation et des taux négatifs qui volent discrètement des pans entiers de salaires durement gagnés. Sachez-le, si vous avez de l’épargne, il est risqué de conserver tout votre argent sur un compte en banque. Au mois de septembre 2019, les craintes d’une récession à venir se sont intensifiées. Selon l’enquête mensuelle menée par le Wall Street Journal, 42,5 % des économistes et analystes sondés pensent qu’il y aura une récession en 2020 et 35 % en 2021. Un autre indicateur calculé par la Réserve fédérale de New York (la plus importante des 12 banques constituant la Réserve fédérale des États-Unis) indiquait à la même date une probabilité de 38 % d’une récession sous 12 mois. Les probabilités de récessions à venir sont chiffrées par les instances américaines de référence : En rouge les prévisions de récession à venir en pour cent. À comparer avec la crise de 2008 et les crises des années précédentes. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a quand a-t-elle révisé à la baisse ses prévisions de croissance des échanges de marchandises à 1,2 % pour 2019 contre 2,6 % au printemps dernier. La dette totale des entreprises du secteur non bancaire est établie à environ 51 000 Md $ en 2019 contre 34 000 Md $ en 2009, une somme considérable qui réduit fortement leur capacité à rembourser et à payer les intérêts, selon le FMI. Comment cela peut-il se finir sinon par des faillites à effet domino ? Ces perspectives de mauvais augures sont à coupler avec les chiffres décevants qui se sont multipliés en septembre dernier, principalement dans le secteur manufacturier avec des indices de confiance des directeurs d’achats très nettement inférieurs aux attentes, notamment en Allemagne et aux États-Unis. Depuis septembre/octobre 2019, une récession est d’ailleurs enclenchée en Allemagne, la première puissance économique de l’Union européenne. Rien que ça. Sachant que la zone euro est largement tirée par l’économie de ce pays, je vous laisse imaginer les conséquences de cette baisse d’activité sur les autres pays membres de l’UE. En Chine, les exportations ralentissent lentement mais sûrement et la production industrielle croît bien en deçà des attentes. Le ralentissement chinois va certainement s’accroître le temps que la société restructure fondamentalement l’économie du pays vers le marché intérieur et vers les nouvelles routes de la soie, ce qui va prendre des années. L’économie mondiale décroit en conséquence de la guerre commerciale, mais pour des raisons plus structurelles de démographie, d’absence de croissance dans l’économie réelle et des limites de l’ingénierie financière (QE, taux négatifs…) : la question de la récession généralisée est déjà dans tous les esprits. Et les métaux précieux or et argent dans tout cela ? Depuis que les États-Unis ont retiré l’étalon-or adossé au dollar en 1971, la devise américaine a perdu 82 % de sa valeur et 31 % de son pouvoir d’achat depuis 2000. Plus impressionnant encore, depuis que la Réserve fédérale (banque centrale américaine) a été créée en 1913, le dollar américain a perdu 95,6 % de son pouvoir d’achat. En fait, toutes les monnaies ont chuté de 97 à 99 % par rapport à l’or au cours des 100 dernières années. Ainsi, vous avez compris qu’il ne reste plus que quelques petits pour cent avant que les papiers-monnaies ne perdent toute leur valeur. Ceci alors que sur la même période, les métaux précieux ont maintenu leur pouvoir d’achat par rapport au dollar, la devise de référence internationale. Mieux encore, l’or a littéralement explosé, suivi timidement par l’argent, et ce n’est rien comparé à ce qu’il se passera en cas de panique bancaire (bank run). Il suffirait d’une seule faillite d’une banque majeure pour que tout le monde aille retirer son argent de sa banque ce qui entraînera un krach financier, car l’argent virtuel sur les comptes bancaires est tout simplement bien plus conséquent (90 % environ) que l’argent fiduciaire en espèce (10 % environ). Ce qui revient dire que l’épargne ne pourra pas être retiré. Essayez d’obtenir de la banque votre épargne en liquide dès aujourd’hui et vous comprendrez déjà, avec les étapes et les interrogations que cette action suscitera, qu’aucune banque n’est en capacité de fournir l’argent (le vrai, le physique) de ses clients. Pour toutes ses raisons, l’or et l’argent métal sont des actifs à privilégier en cette période de récession et de taux négatifs. Finalement peu importe que tout cela finisse par une grande crise ou par une transition douce : la situation économique et financière ne peut pas s’améliorer en l’état actuel des choses. Il s’agit donc d’agir rationnellement en conséquence. Franck Pengam, le 10/11/19. Pour en savoir davantage sur l’or et l’argent, recevez ici un avant-goût (23 pages) du e-book à venir : « Géopolitique de l’or : le métal jaune au cœur du système international ». |